Avec Marc, nous nous étions dit que cela pourrait être sympa de se faire une autre sortie montagne. Après quelques recherches, nous nous décidons à nous rendre au Canigou.
Le pic du Canigou, qu’est-ce donc ?#
Le pic du Canigou, également connu sous le nom de Pica del Canigó, est le plus haut sommet oriental de la chaîne des Pyrénées, culminant à 2 784 mètres d’altitude. Il est situé dans le massif du Canigou, dans le département des Pyrénées-Orientales, en France.
Le Canigou est une montagne sacrée pour les Catalans, qui la considèrent comme le symbole de leur identité nationale. Elle est souvent mentionnée dans la littérature et la musique catalanes, et elle est un lieu de pèlerinage populaire.
L’ascension du Canigou est une randonnée difficile mais gratifiante. Il existe plusieurs itinéraires, mais le plus populaire commence au refuge du Canigou, à environ 1 600 mètres d’altitude. La montée dure environ 7 heures, et le panorama depuis le sommet est à couper le souffle.
L’aller#
Nous sommes partis en milieu d’après-midi du parking de Casteil dédié à l’accès à l’Abbaye Saint-Martin du Canigou. NOus avons emprunté la route qui conduit à l’abbaye. Nous avons rejoins le refuge Arago en plus de 5 heure donc beaucoup de montée dans la forêt.
Le grand jour#
Nous avons decidé de nous rendre au sommet du Canigou par l’arête du Quazemi. L’arête de Quazemi est une variante de la voie normale du pic du Canigou. Elle offre un parcours plus aventureux et plus esthétique que la voie normale, mais elle est également plus difficile et plus exposée.
Après un bref petit déjeuner lyophilisé, nous avons préparé nos sacs et avons commencé à monter dans la forêt juste au-dessus du refuge. La montée est longue et aucune trace n’est présente. Nous devons donc nous frayer un chemin à travers la forêt, les zones de neige et les pierriers.
Arrivés au sommet du Quazemi de Dalt, nous avons défait nos sac afin de nous équiper.
Le parcours de l’arête nous a posé des difficultés à deux endroits. A la boîte aux lettres, nous ne sommes pas passés sous le bloc mais sommes descendus sur la droite afin de regrimper de l’autre côté, à droite du piton. Marc s’est d’ailleurs pris une méchante chute dans sa désescalade en second. Nous aurions du plus simplement faire un rappel. Le second moment est sur une autre désescalade dans une dalle qu’il fallait contourner. N’étant pas sur du passage j’ai d’abord tenté de rejoindre des cordelettes sur la gauche mais ça ne semblait pas plus simple. Un rappel en profitant du maillon mobile aurait été plus simple.
L’ambiance était quand même très sympa et certains passages permettaient vraiment de grimper.
Côté météo, le temps était beau mais très venteux, ce qui rendait le ressenti très froid.
La descente#
Juste après être arrivés au sommet du Canigou, nous avons rangé nos affaires. Nous n’avons même pas pris le temps de faire une photo. Nous avons identifié lechemin pour la descente et avons entamé le grand couloir. Le chemin jusqu’au refuge nous a pris un long moment.
Nous avons fait une pause au refuge pour récupérer nos affaires et grignoter un peu. J’étais déjà très fatigué.
Il nous a encore fallu plus de 3 heures à la frontale pour rejoindre la voiture que nous avons atteint vers minuit. La journée a été sacrément longue !